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    vernissage des "mille et une nuits"
    vernissage des "mille et une nuits"
    vernissage des "mille et une nuits"
    Isa à la comedie - photo C.Pasquier
    Isa Sator à la "Comédie"
    Espace Beaurepaire fév. 2016
    Atelier d'Isa Sator
    Atelier d'Isa Sator
    Atelier d'Isa Sator
    Isa Sator et Jean Pierre Kalfon
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator et Maître Eric Bohbot
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator et Frédéric Menant
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator et Figaro
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Chrystelle, Jack Ihle et Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
    Isa Sator
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    Devenir artiste

     

     

    Le travail d’un artiste est moins déterminé par les accidents de l’existence que tout entier porté par des choix radicaux venant des profondeurs de l’être. Isa Sator a suivi un parcours étrange pour qui croit que l’art s’apprend dans les écoles. Mais pour qui sait qu’un artiste est avant tout une personne à la singularité affirmée, les choses s’éclairent différemment.

     

     

    Ce n’est pas être artiste que l’on désire enfant ou adolescent mais dessiner, peindre, jouer avec les lignes et les couleurs.

     

     

    Ce sont des gestes que l’on devine, ce sont des joies portées par la couleur qu’on rêve, ce sont des tensions portées par les formes que l’on perçoit. Tout cela forme une sorte de continent à la fois inaccessible et que l’on éprouve pourtant comme étant déjà là en soi-même vivant, vibrant.

     

     

    Le plus souvent, affirmer adolescent, une vocation pour l’art est reçue de manière mitigée par la famille et accueillie par le refrain bien connu : « Fais des études sérieuses et on verra après ». L’espoir secret des parents est en effet que l’on renonce sans heurts à ce désir étrange de faire de l’art.

     

    Bienvenue dans l'univers  Isa Sator  

     

    Attention , Cet art est fortement déconseillé aux gens déprimés ! 

    Pourquoi « Isa Sator » ?

     

    Isa découvre le carré de Sator  : c’est une pierre gravée, retrouvée après la catastrophe de Pompéi. Sator est le dieu de la semence en Viking et détient la clé de l’univers :

     

    « A partir de cette découverte, j’ai décidé de prendre le trousseau de clés et de créer mon univers ! »

     

     

    Tout est dit. Mais êtes-vous prêt à recevoir ce talisman ?

    Isa Sator

    Isa Sator

    Isa Sator

    Isa Sator

    Isa Sator

    Isa Sator

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    Slové, la maman de Michel, mari de Isa Sator

    Michel le mari d'Isa Sator

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    on/off

    Isa Sator

    Isa Sator

    la Bretagne

    Isa Sator

    Isa Sator

    Isa adolescente, en Bretagne, le temps est long....

    Isa Sator

    Isa Sator

    Isa enfant

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    Isa Sator n’a pas échappé à cette figure du destin et, en quelque sorte pour se protéger, elle a étudié le droit et est devenue avocate. Au fond de son cœur, pourtant, le volcan continuait de bouillonner. La lave s’accumulait. Elle avait déjà prononcé pour elle-même, sinon des vœux, du moins lancé une imprécation qui pourrait sonner ainsi : « Un jour, je vous montrerai de quoi je suis capable. »

     

     

    À la différence de beaucoup d’autres, elle « savait » qu’elle le ferait.

    Ce qu’elle ignorait, c’était les obstacles qu’il allait lui falloir franchir encore.

     

     

    Suite à la décision subite de « fuir là-bas fuir » vers un monde nouveau et surtout loin de Paris et de la famille, elle part sur un coup de tête à Nouméa et se lance dans sa carrière d’avocat. Pendant deux ans, elle fait d’apprentissage de la dure réalité sociale de l’île et découvre les collusions en tout genre qui font la vie de ce territoire français situé aux antipodes.

    Elle joue gros, elle prend des risques et elle finit par comprendre que cette vie de combat où la victoire n’est due encore et toujours qu’à une forme de soumission à des règles que l’on n’a pas choisies, n’est pas faite pour elle. Définitivement pas.

     

     

    Et elle arrête tout. La vie lui sourit, elle peut grâce à un mariage heureux se consacrer à la peinture. Ce sera cette fois sans retour en arrière. À ceci près que cette activité n’est considérée par son entourage que comme un passe-temps.

     

     

    Qu’importe, Isa Sator fait de ces années le creuset de son avenir. Elle travaille, apprend et découvre très vite qu’elle est en mesure de s’affirmer. Il n’est plus question de céder sur rien de ce qui la porte et la fonde. Elle est en train de devenir elle-même, mue par ce désir de « s’imprimer », ayant compris que la pratique de l’art supposait ce qu’elle pressentait, le fait d’assumer sans réserve une solitude qui est le lot de chacun mais que souvent l’on fuit.

     

     

    Elle le savait, désormais elle le vit. Peindre, c’est devenir soi et devenir soi c’est accepter de couper le lien ombilical avec le mensonge. Mais devenir artiste,

    c’est savoir que l’éthique est le seul fondement sur lequel il est possible de construire son devenir.

    Couleurs

     

     

    Accepter d’être soi, c’est se sentir suffisamment forte pour oser dire : « Je viens d’Andromède, je ne suis pas d’ici. » Cette mise à distance de l’évidence de l’appartenance à cette humanité étrange et violente est le cœur secret du travail d’Isa Sator. Et si le désir de sauver l’humanité d’elle-même est bien le seul qu’il soit impossible à réaliser, il n’interdit pas de tenter de lui envoyer des messages de réconfort, à cette humanité. C’est en tout cas la fonction secrète qu’Isa Sator attribue à sa peinture et en particulier à la couleur qui pour elle est à la fois le message et le medium.

     

     

    C’est à Nouméa qu’elle découvre à travers un lieu magique, l’île des pins, la puissance harmonique et salvatrice de la nature et des couleurs. Entre 1998 et 2005, année où elle est part pour New York, elle fait donc, dans ce pays à la nature foisonnante qu’est la nouvelle Calédonie, l’apprentissage de la liberté et la découverte de la puissance émotionnelle des couleurs.

     

     

    Cours de sculpture, aérographe, et enfin peinture, elle s’initie auprès de maîtres, qui les uns après les autres comprennent que ce qu’ils peuvent lui apporter de mieux, c’est de la soutenir dans sa quête, tant sa personnalité est déjà affirmée. En fait, elle se forme elle-même sous le regard attentif de guides amicaux.

     

     

    Voir, c’est être émerveillé et être émerveillé, c’est à la fois comprendre que le monde et la nature émettent des signes et comprendre que vivre c’est tenter de les décrypter. Le mouvement ne s’arrête pas là. Il s’agit ensuite par le médium que l’on se choisit, d’émettre à son tour des ondes et des signes vers ses contemporains.

     

     

    L’oeuvre entière d’Isa Sator se déploie dans ce va-et-vient entre ce qu’elle reçoit du monde, ce qu’elle y capte et la force qui vibre en elle et la pousse à redonner à sa manière ce qu’elle a reçu. Elle le fait par la peinture.

     

     

    Le corps, celui du peintre est semblable au tronc de l’arbre dont parle Paul Klee dans sa conférence, De l’art Moderne, l’artiste ne faisant rien « à la place qui lui a été assignée dans le tronc, que recueillir ce qui monte des profondeurs et le transmettre plus loin. Ni serviteur soumis, ni maître absolu, mais simplement intermédiaire. L’artiste occupe ainsi une place bien modeste. Il ne revendique pas la beauté de la ramure, elle a seulement passé par lui. »

     

     

    À Nouméa, la nature est luxuriante et si ce n’est pas les Marquises de Gauguin, c’est un pays où la beauté est infinie. Ici tout est hors norme. C’est ce qui provoque en Isa Sator un étonnement sans cesse renouvelé. L’étonnement est ce fondement universel qui conduit à l’art aussi bien qu’à la philosophie puisqu’il est à la fois inquiétude de l’interrogation, plaisir de la surprise et étirement vers l’acceptation du tourment face l’immensité de la beauté du monde.

     

     

    Loin cependant de l’accabler comme cela arrive parfois lorsque la sensation enfle en l’homme de sa petitesse face à le création, cette nature la dynamise. Et si petite qu’elle se sente, elle comprend aussi que vivre c’est parvenir à accoucher de soi, de son âme, d’une œuvre. Plus que des formes ou des ambiances, ce qu’elle retient de ce monde où le soleil est énergie pure, c’est le chromatisme de la nature.

     

     

    Pour elle la nature est donc essentiellement couleur et c’est par la couleur qu’elle va à la fois construire son œuvre et émettre son message.

     

     

    Dans les tableaux d’Isa Sator, la couleur est à la fois le vecteur et le chemin de son voyage initiatique, celui qui la conduit à la découverte et à la mise en oeuvre de ses possibilités comme à l’affirmation de son être profond.

     

     

    Éthique

     

     

     

    L’art d’Isa Sator, s’il s’origine dans l’émerveillement, plonge ses racines dans les profondeurs d’un humus singulier puisqu’il est fait à la fois de l’accumulation du sentiment d’étrangeté face au fait d’être au monde et de l’affirmation nécessaire à l’expression de la joie comme de la souffrance du fait d’être-là. La relation entre ces deux états comprise comme élément régulateur de l’existence se nomme éthique.

     

     

    S’il y a un lien entre peinture et droit,ou entre la peintre et l’avocate qu’elle fut, c’est là qu’il se trouve. C’est en tout cas ce qui pour elle confère aux deux phases de sa vie une unité indéfectible.

    L’éthique constitue le véritable crayon mental avec lequel Isa Sator dessine et peint tout ce qui sensuellement la touche et l’émeut spirituellement.

     

     

    La vitalité de son art peut masquer à un regard trop rapide cette profondeur éthique. Elle en est pourtant la plus juste expression. Car quels que soient les sujets qu’elle aborde, elle tente de transmettre la joie que chacun devrait éprouver en contemplant le mystère et le miracle qu’est le cosmos sans pour autant ignorer combien la vie telle qu’elle est, est aussi le plus souvent soumise à la dure loi de la douleur.

     

     

    Il est possible de dire quelque chose sur et contre ce monde en employant des moyens qui soient essentiellement des vecteurs de légèreté et de joie. C’est pourquoi la couleur, ici, joue le rôle incomparable d’un commutateur de joie. Entre naître et mourir, ces deux moments dont les images restent pour chacun éternellement manquantes, la vie, ce feu de paille, doit briller. Que peu de gens parviennent à faire de leur vie une fête est ce qui renforce la volonté d’Isa Sator d’imprimer sur ses œuvres sa signature. Dire « je » n’est pas l’aveu d’un narcissisme déplacé mais bien l’affirmation d’une joie de vivre capable sinon de sauver l’homme du moins de modifier les limites de la perception en lui offrant des images de rêves accomplis.

    Voir

     

     

    On a longtemps répété à loisir la phrase de Rimbaud dans la lettre du 13 Mai 1871 adressée à Georges Izambard, « je veux être poète, et je travaille à me rendre voyant ». Trop nombreux sont ceux qui ainsi évoquent le fait qu’ils désireraient être voyants. En ce qui concerne Isa Sator, il y a dans un tel constat l’énoncé d’une vérité de fait, pourtant difficile à dire parce qu’elle relie en elle le monde des affects fondamentaux à celui des émotions explosives et les deux à la trame des déterminations indécidables.

     

     

    Elle est voyante à la manière dont chacun pourrait l’être s’il acceptait d’écouter les messages que son corps lui transmet. À Nouméa, elle a su entendre la voix de la nature. En quittant le droit, elle a écouté la voix impérieuse qui lui indiquait qu’elle devait trouver par elle-même le chemin, parce que le chemin c’était elle. Aujourd’hui, peintre devenue, elle sait souvent avant qu’ils ne parlent ce que les gens vont lui dire et elle repère aisément les refrains à bas bruit des chants discordants.

     

     

    Être voyante, cela signifie donc assumer d’être peintre et affirmer par ses œuvres sa singularité et sa position d’être humain dans la cacophonie du monde et la puissance infinie de la nature. Être voyante, au fond, c’est montrer aux autres ce qui en soi-même se développe de manière impérieuse.

     

     

    Pour Isa sator, être voyante, c’est donner à voir et donner à voir, c’est peindre.

    Jean -Louis Poitevin

    Critique d'art

    www.tk-21.com

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    MEDAILLES

     

    2005 : Médaille d'Or - Art Moderne et Contemporain, Abstraction Lyrique – Versailles, FRANCE
    Contexte: Les Victoires 2005 de la Fédération Nationale de la Culture Française (2005)
    Organisme d’attribution : Fédération Nationale de la Culture Française

     

    2005 : Médaille de Bronze – Verdun, FRANCE
    Contexte: Exposition de peinture du Salon international des créateurs du siècle (2005) 
    Organisme d’attribution : Salon international des créateurs du siècle

     

    2006 : Médaille de Bronze – Paris, FRANCE
    Contexte: Académie Internationale de Lutèce (2006)
    Organisme d’attribution : Académie Internationale de Lutèce – Paris, FRANCE

    "On est sur terre pour jouir, non pour subir. Il est de notre responsabilité d'élever notre conscience avant de quitter cette terre. Ma peinture, je veux qu’elle soit une clé pour ce voyage que nous faisons tous entre conscience et au-delà ! 

     

    Mes œuvres émettent en haute fréquence. Elles tendent à nous bouleverser, à ouvrir de nouvelles porte en nous et nous permettent de comprendre la société. Mon art agit comme un talisman, il permet de ne plus avoir peur.''

     

    Isa Sator.

     

    BIOGRAPHIE ISA SATOR

    © 2015  by  Franck Beaudoin